29 mars 2017

Les stagiaires
de Samantha Bailly



Samantha Bailly est devenu en peu de temps une auteure incontournable. Même si jusqu’à présent, je n’avais encore jamais eu l’occasion de découvrir sa plume, cela ne m’empêchait pas de la suivre sur Twitter, Instagram, mais également sur sa chaîne YouTube.

Quand « À durée déterminée » est sorti, je me suis dit que c’était le bon moment de sortir « Les stagiaires » de ma PAL numérique. Juste le temps de recharger le Kindle (vu que je ne m’en sers que deux fois par an) et je me lançais.

J’ai commencé ma lecture un samedi soir, confortablement installé dans mon lit (le meilleur endroit sur terre pour lire). Il devait être 23h00. Je m’étais dit en me posant que j’allais m’octroyer une petite heure de lecture… Quand j’ai levé ma truffe de ma lisseuse, il était quasiment 3h00 du matin, je n’avais pas vu le temps passer.

C’est marrant, car en commençant ce livre, je ne m’attendais pas du tout à me retrouver face à un roman à deux voix. Généralement, on rencontre ce procédé narratif dans les romances et je ne l’avais encore jamais rencontré dans un autre genre.

Dans « Les stagiaires », nous avons donc affaire à deux narrateurs. D’un côté, nous avons Ophélie, que je qualifierais de jeune campagnarde, même si elle habite à Rennes. On peut dire qu’elle a une vie rangée, très loin du rythme parisien. Son arrivée dans cette ville ne se fait pas sereinement puisqu’elle laisse derrière elle son petit-ami Quentin et son chat. Puis, de l’autre côté, nous avons Arthur. Lui, c’est un parisien pur souche, parents friqués (enfin, c’est surtout son beau-père qui a de l’oseille), snobinard, fêtard. Il a une petite-amie, mais il passe son temps à la tromper.

Deux narrateurs venant de deux univers complètement différents. On peut dire que Samantha de par ce choix arrive à taper dans deux classes sociales radicalement opposées pour aborder le thème des stagiaires. Même si j’ai finalement eu un peu plus de mal à m’attacher à Arthur, je me suis beaucoup plus attaché à Ophélie.

Ophélie et Vincent vont donc se retrouver en stage chez Pyxis, une grande boite destinée aux geeks publiant des mangas, mais pas seulement... L’auteure va nous faire découvrir au travers des yeux de ces deux personnages la dure réalité du monde du travail vu sous l’angle des stagiaires. Sous-payé, obligé de trimer comme des dingues gardant tout de même l'espoir de se voir confirmer un simple contrat à durée déterminée, nous allons vivre à leur côté leurs joies, leurs peines, leurs espoirs et parfois même leurs désespoirs.

Même si Samantha Bailly aborde des thèmes forts, le tout reste léger et très plaisant à suivre. J’ai beaucoup aimé son écriture fraîche, pétillante, pleine de peps. Même si le fond peut paraître noir, la façon dont elle a décide d’aborder ce sujet est très lumineux. « Les stagiaires » n’est absolument pas un livre déprimant, bien au contraire. Des amitiés vont se créer entre ces nouveaux stagiaires, des rapprochements vont avoir lieu… Lire ce roman m’a apporté une vraie dose de bonne humeur et d’espoir (c’est très certainement pour ça qu’en moins de 12h00, je l’avais terminé).

Même si je retiendrai de cette lecture cette touche de bonne humeur, certains passages m’ont fait ressentir un peu de peine. Ce sont surtout les passages où je devais faire mes adieux à des personnages auxquels je m’étais de suite attachée. Le monde des stagiaires est empreint d’arrivée, mais également de départs (une fois la période de stage terminé) et ça, l’auteure a réussi à le retranscrire à la perfection.


En bref : Pour ma première rencontre avec Samantha Bailly, je suis plus que séduit. Il ne fait aucun doute que je lirai les autres livres de l’auteure très prochainement… 

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